Portrait d'Entreprise
Apaiser le rhume des foins
Valérie Vidal
Les pollens de graminées très présents dans l’air de fin avril à début juillet déclenchent chez près d’un Français sur trois une réaction allergique appelée « rhume des foins ». Ses symptômes fortement gênants peuvent être apaisés, voire éliminés.
Les symptômes et leurs causes
Le rhume des foins résulte d’une réaction anormale et démesurée vis-à-vis des pollens inhalés, considérés comme des ennemis par le système immunitaire. S’en suivent éternuements à répétition, nez bouché, écoulement nasal clair, nez et gorge qui picotent, yeux rouges, gonflés, qui brûlent. L’augmentation croissante du nombre de personnes concernées par cette réaction allergique est en lien avec des facteurs comme la pollution, l’usage abusif des vaccinations et des antibiotiques mais aussi avec une alimentation et des états de stress qui affaiblissent le terrain.
Dans une approche de santé globale, on considère également que l’origine d’une allergie peut être un traumatisme psychologique vécu lors d’un contact avec l’allergène.
Que faire ?
Le traitement de fond pour enrayer durablement le problème consiste à prendre en charge l’état du tube digestif et la sensibilité à l’inflammation et à l’oxydation. Dans les grandes lignes :
1. Veiller à ce que votre alimentation respecte l’équilibre acido-basique et apporte des substances anti-inflammatoires et antioxydantes naturelles comme le curcuma et le gingembre, les oméga-3, les flavonoïdes (en particulier ceux présents dans la peau de la pomme, les framboises, les myrtilles, le cassis, l’oignon rouge, le poireau, la betterave, le brocoli), la vitamine E, la vitamine C, le zinc et le sélénium.
2. Réduire les produits laitiers et le sucre.
3. Désacidifier l’organisme si besoin, à l’aide d’un produit alcalinisant (comme le lithothamne ou la spiruline) ou drainant des acides (comme la sève de bouleau).
4. Désengorger le foie entre mi-février et mi-avril : suivre une cure de trois semaines avec un extrait de romarin associé à une ou plusieurs autres plantes (radis noir, artichaut, fumeterre, pissenlit, boldo…).
5. Prendre soin du microbiote intestinal en consommant suffisamment de fibres et d’aliments lactofermentés. Le soutenir ponctuellement par des probiotiques.
À ceci peut s’ajouter un traitement énergétique avec des méthodes comme NAET (déprogramme le mécanisme de sensibilisation) ou EFT et AIT (qui traitent les traumas d’origine).
Les produits de santé naturelle
Les alliés pour réduire les symptômes sont :
– les œufs de caille en poudre (gélules) : de 400 à 800 mg par jour aux repas ;
– l’extrait non huileux de graines de périlla : 2 gélules le matin et 1 le soir ;
– la phycocyanine liquide : 1 à 2 c. à c. par jour ;
– la quercétine : 500 mg, de 1 à 2 fois par jour, sans dépasser 2 mois à plus de 500 mg par jour ;
– la vitamine C, au moment des crises : 125 mg toutes les 2 heures ;
– la gemmothérapie : le cassis associé à l’églantier et/ou à la viorne ;
– les infusions d’ortie, de vergerette du Canada ou de plantain : de 2 à 4 tasses par jour ;
– le magnésium : en cas de stress chronique durant la période d’exposition, prendre entre 400 et 600 mg/jour.
Localement, on peut utiliser du plasma de Quinton en spray pour décongestionner le nez. Les bains oculaires et compresses d’eau florale de bleuet ou de camomille apaisent l’inflammation des yeux.
Les informations contenues dans cette fiche sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux ou des conseils personnalisés. Certains produits cités peuvent présenter des contre-indications ou interagir avec des médicaments.