Petite histoire…

L’Afanizomenon flos aquae (AFA), couramment appelée klamath, est une cyanobactérie, appartenant à la grande famille des microalgues procaryotes unicellulaires bleu-vert. Cette microalgue d’eau douce est l’une des plus anciennes espèces vivantes. Elle n’existe qu’à l’état sauvage et en un seul endroit : le lac Upper Klamath, situé à 1 300 m d’altitude dans l’Oregon, aux Etats-Unis. Elle croît dans un biotope exceptionnel, épargné de toute pollution industrielle. Consommée depuis des milliers d’années par les Amérindiens de la tribu Modoc (et non par les Aztèques !) et redécouverte par un botaniste amateur dans les années 1970, l’AFA est étudiée par les scientifiques depuis le milieu des années 1990. Les résultats de leurs travaux ont confirmé nombre de ses bienfaits supposés.

Quels bénéfices pour la santé ?

La composition de l’algue AFA est unique et exceptionnelle. C’est actuellement la plus complète connue dans un produit naturel : 115 micronutriments (acides aminés, acides gras, vitamines, minéraux, antioxydants). Elle contient divers dérivés biologiquement actifs, dont les publications attestent ses propriétés sur l’inflammation, l’oxydation, le système nerveux et la mobilisation des cellules souches. Parmi ses composés se trouve la phényléthylamine (PEA), une molécule naturellement présente dans le cerveau. La PEA exerce un effet neuromodulateur, en cas de déficience en dopamine, un neuromédiateur majeur qui agit comme « starter » de nos actions. L’AFA contient aussi des substances actives qui permettent une augmentation du nombre de cellules souches (venant de la moelle osseuse) circulant dans le corps. Les cellules souches embryonnaires ont la capacité de réparer d’une façon naturelle les organes et tissus endommagés. Cependant, l’AFA ne doit certainement pas son effet régénérateur, qui peut entraîner des améliorations spectaculaires, uniquement à la mobilisation de cellules souches. L’algue combine en effet plusieurs modes d’action synergiques, qui agissent de manière globale.

Dans quels cas l’utiliser ?

La consommation d’AFA est utile dans de nombreuses situations de carences micronutritionnelles générales et de baisse de vitalité. Elle apporte plus spécifiquement une aide :

- dans les régimes végétariens, pour prévenir les carences en fer et en vitamine B12 ;

- en accompagnement des périodes de surmenage ou de difficultés conjoncturelles, pour maintenir un bon niveau d’énergie et une clarté d’esprit ;

- dans les situations où le système nerveux souffre d’un déficit dopaminergique, comme dans la maladie de Parkinson et le déficit d’attention (avec ou sans hyperactivité) chez les enfants. Plus couramment, dans la psychasthénie, les troubles de la mémoire et de la concentration, la baisse de libido ;

- pour réduire les processus inflammatoires ;

- lorsque la vitalité, les processus de guérison ou de régénération ont besoin d’être soutenus : convalescence, suite de chirurgie, cancers (après le traitement, dans la phase de récupération), etc.

Présentation

L’algue klamath se présente sous forme séchée conditionnée (en poudre, gélules et comprimés) et sous forme liquide.

Mode d’emploi

A adapter selon la sensibilité individuelle de chacun et le dosage des produits, soit en moyenne :

- 2 gélules ou comprimés ou ½ cuillerée à café, le matin, en complémentation préventive ;

- de 4 à 6 gélules ou comprimés et de 1 à 1,5 cuillerée à café par jour, en 2 prises, pour une action sur le système nerveux.

A prendre en cures de 3 à 6 mois.

Pour obtenir un effet régénérateur optimal, il peut être nécessaire d’utiliser de fortes doses (de 3 à 5 g par jour, en 2 ou 3 prises, et en augmentant progressivement la dose), pendant une longue période.

Il est préférable de prendre la klamath hors des repas pour éviter un ralentissement du transit intestinal.

Précautions

Aucune interférence médicamenteuse avec la klamath native n’est connue à ce jour, en dehors de son apport en vitamines K à prendre en compte dans les traitements anticoagulants.