Entre le diagnostic médical du diabète de type 2 (DT2) et le début des troubles de la glycémie, il se passe 10 à 15 ans !

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Portrait d'Entreprise

Prévenir le diabète

Valérie Vidal

Du prédiabète au diabète

Entre le diagnostic médical du diabète de type 2 (DT2) et le début des troubles de la glycémie, il se passe 10 à 15 ans ! Cela commence par des pics d’hyperglycémie (trop de sucre dans le sang) répétés. Le pancréas est alors sollicité pour produire de plus grandes quantités d’insuline afin de réduire la quantité de glucose dans le sang.

Au bout de quelques années, les cellules normalement sensibles à l’action de l’insuline ne répondent plus correctement à l’action de l’hormone : le glucose ne pénètre plus autant dans les cellules malgré l’insuline et s’accumule dans la circulation sanguine. C’est le processus de l’insulinorésistance. La glycémie augmente d’abord dans des limites acceptables (c’est le prédiabète), puis va épuiser le pancréas et déclencher le diagnostic de DT2.

D’autres mécanismes complexes sont en jeu. Ils ont comme point de départ l’obésité abdominale.

 

Évaluez vos facteurs de risque

L’hérédité : si vos deux parents sont diabétiques, votre risque est de développer un DT2 est de 30 %.

Le surpoids : chez 80 % des diabétiques de type 2, c’est un problème de surcharge pondérale qui favorise l’expression de la maladie.

La biologique du prédiabète :

– glycémie à jeun comprise entre 1,10 et 1,25 g/l de sang (normes de l’OMS). Idéalement la glycémie devrait plutôt se situer autour de 0,9 g/l ;

– hémoglobine glyquée entre 5,7 et 6,4 % ;

– index HOMA-IR supérieur à 2 et QUICKI entre 0,30 et 0,45 suggèrent une insulinorésistance.

 

Le mode de vie préventif

L’hygiène de vie est le meilleur protecteur du déclenchement du DT2 et des risques cardiovasculaires déjà présents dans le prédiabète.

 

En pratique :

Perdez du poids : diminue le risque de développer un diabète de 16 % par kilo perdu !

Adoptez une alimentation à faible charge glycémique : évitez au maximum les sucres et aliments sucrés, les jus de fruits, les aliments mixés, hachés, trop cuits (en particulier les pâtes, le riz), les chips, les yaourts (même sans sucre !) et tout aliment à index glycémique élevé (supérieur à 70).

Consommez avec parcimonie les aliments à index glycémique modéré.

Si besoin d’un dessert, tournez-vous vers une petite poignée d’amandes, noisettes, noix de cajou, une compote sans sucre, un fruit.

Composez vos repas avec une large part de légumes variés, crus et peu cuits.

Préférez les produits céréaliers non raffinés et les légumineuses aux pommes de terre, sans excès (en quantité) et en fréquence, et évitez-les si vous ne pratiquez pas une activité physique à la suite.

Consommez des poissons gras (deux à trois fois par semaine) et 3 à 4 cuillerées à soupe d’huile par jour (olive et colza).

Réduisez ou supprimez la cuisine au beurre et à la crème.

Aromatisez vos préparations avec des herbes aromatiques, de l’ail, de l’oignon, du curcuma, du gingembre, du cumin, de la cannelle ou du fenugrec…

Activité physique : 2 h 30 par semaine diminue le risque de DT2 de 44 %.

Prenez garde au stress chronique. La libération de cortisol occasionne une hausse de la glycémie.

Les produits de santé naturelle

Le b.a.-ba des apports micronutritionnels complémentaires du prédiabète :

– magnésium : 200 à 300 mg par jour ;

– vitamine D : 2 000 UI par jour ;

– omégas-3 : 250 à 500 mg par jour ;

– acide alpha-lipoïque : 100 à 300 mg par jour ;

– chrome : 40 à 200 µg par jour.

À ceci peut être ajouté, par exemple, Garcinia cambogia (500 à 800 mg par jour), ou Gymnema sylvestris pour réduire les envies de sucre.

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Valérie Vidal

Praticienne de santé naturopathe et praticienne en EFT clinique. Spécialiste en bionutrition, gestion du stress et santé globale.
Consultations à Toulouse, Gaillac (Tarn) et par Skype.

infos : www.valerievidal.fr

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