Portrait d'Entreprise
le lait de jument
Valérie Vidal
Petite histoire…
Depuis des millénaires, le lait de jument est connu pour ses vertus revitalisantes, énergétiques et curatives. Au XIXe siècle et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le lait de jument était couramment utilisé comme lait de substitution pour les nouveau-nés. En Russie, il faisait partie de l’arsenal thérapeutique des sanatoriums pendant la guerre au Kazakhstan.
De nos jours, le lait de jument est officiellement reconnu, en ex-Union soviétique, pour soigner la tuberculose, ainsi que les maladies cardiaques et digestives. Un certain nombre de médecins et thérapeutes, en particulier en Finlande et en Allemagne, l’intègrent dans leurs traitements.
Quels bénéfices pour la santé ?
De tous les laits animaux consommés par les humains, le lait de jument est celui qui se rapproche le plus, de par sa composition, du lait maternel. En effet, le cheval est un animal monogastrique comme l’homme et contrairement aux ruminants tels que la vache, qui disposent de quatre poches gastriques.
On trouve dans le lait de jument :
- 22 % de protéines digestes (pauvres en caséine et riches en en alpha-lactalbumine), contenant l’ensemble des acides aminés essentiels et semi-essentiels ;
- 60 % de glucides, avec une teneur (7 %) et une forme isomérique de lactose (β-lactose) identiques à celles du lait humain et largement mieux tolérées que celles du lait de vache (α-lactose) ;
- 15 % de lipides avec une majorité d’acides gras mono et polyinsaturés dont les acides linoléique et linolénique ;
- des vitamines, notamment A et C, mais aussi D, E, B1, B2, B12… ;
- des minéraux et oligoéléments sous forme colloïdale : calcium, magnésium, zinc, cuivre, fer… ;
- du lysozyme, enzyme aux propriétés antimicrobiennes puissantes : le lait de jument est deux fois plus riche en lysozyme que le lait humain, le lait de vache n’en possède que des traces ;
- de la lactoferrine, une glycoprotéine qui exerce une action favorable sur la flore intestinale et qui facilite l’absorption du fer par l’organisme ;
- de nombreuses enzymes, dont la coenzyme Q10.
Sa composition en nutriments essentiels fait du lait de jument un produit revitalisant, régénérant et fortifiant de premier ordre. Il participe à l’équilibre de la flore intestinale, renforce les défenses naturelles et favorise un état général optimal.
Dans quels cas l’utiliser ?
Les bienfaits du lait de jument sont profitables à tout âge. A commencer par les prématurés, les nouveau-nés et les enfants en bas âge, en particulier ceux présentant des troubles diarrhéiques ou des troubles de la croissance et ceux qui souffrent d’infections rhinopharyngées à répétition. Sur avis médical.
Le lait de jument est également recommandé aux adolescents, aux adultes fragilisés ou convalescents, aux séniors, aux femmes enceintes.
Les cures de lait de jument apportent plus particulièrement un soutien :
- dans les troubles gastro-intestinaux, notamment les ulcères, les colites, les entérites chroniques, les troubles du transit intestinal ;
- en complément d’un traitement pour l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques et les maladies pulmonaires ;
- avant une vaccination, pendant une antibiothérapie et dans les cas de faiblesse des défenses immunitaires.
Présentation
Le lait de jument est disponible lyophilisé (en gélules ou en sachets) et congelé.
Mode d’emploi
Gélules : de 4 à 6 par jour en deux prises, au cours du repas.
Poudre : de 1 à 3 g par jour dilué dans de l’eau de source ou mélangé à une compote.
Lait congelé : 1 étui de 125 ml par jour.
En cure de 15 jours à 3 mois.