Portrait d'Entreprise
Le burn out
Valérie Vidal
Sollicitations, contraintes trop nombreuses et obligations de performance sont aujourd’hui le lot quotidien de beaucoup de travailleurs. Ces situations engendrent un état de stress chronique. Or les capacités d’adaptation au stress du corps humain ont des limites et lorsque ces limites sont franchies, on parle de burn out (ou syndrome de l’épuisement professionnel).
À propos
Après des semaines ou des mois de stress chronique s’installe une première phase (burn in) caractérisée par de la fatigue psychique, une baisse de concentration, une démotivation et le début de divers autres symptômes. Si ces signaux ne sont pas pris en compte, alors le burn in peut, avec le temps, faire place au burn out. Les symptômes seront alors majorés, creusant le lit de véritables maladies. On peut observer :
– une fatigue constante, souvent intense, présente dès le matin, un sommeil perturbé, non réparateur ;
– de l’irritabilité, de la nervosité, des angoisses, une hypervigilance mentale, un état dépressif ;
– une baisse ou augmentation de l’appétit, des compulsions alimentaires ;
– des douleurs articulaires, migraineuses, digestives (brûlures d’estomac, syndrome du côlon irritable)… ;
– de l’hypertension ou de l’arythmie cardiaque ;
– une vulnérabilité aux infections ;
– des troubles endocriniens : syndrome prémenstruel, symptômes de ménopause exacerbés, résistance à l’insuline, dysfonctionnement thyroïdien…
Certaines personnes sont plus à risque que d’autres
Si vous présentez un ou plusieurs des traits de caractère suivants, vos risques de faire un burn out sont plus élevés :
– engagement et conscience professionnelle élevés, sens du devoir ou de la perfection poussés à l’extrême, autocritique permanente ;
– difficulté à poser des limites, à déléguer ;
– standards élevés de réussite et de performance, faire du travail le centre de la vie ;
– tendance à oublier les besoins du corps, à ne pas écouter les signaux d’alerte.
La prévention
La prévention commence avec :
1. Une alimentation bio, vitalisante et respectueuse de l’équilibre acido-basique.
2. Un exercice physique régulier.
3. Ensuite détente, repos, plaisir sont les maîtres-mots. De nombreuses activités peuvent y contribuer selon les affinités personnelles. L’important est la régularité, d’autant plus si vous avez un profil à risque plus élevé ou si vous êtes déjà en burn in.
Par exemple, cohérence cardiaque ou autre méthode de respiration : 3 à 5 minutes, plusieurs fois par jour ; écouter de la musique, contempler la nature, méditer, lire un roman, une B.D. : un petit moment chaque jour.
4. Et aussi souvent que possible : marche lente et consciente, yoga, relaxation guidée ; se faire masser et/ou prendre un bain relaxant ; danser, chanter, jouer d’un instrument, peindre… ; aller au théâtre, au cinéma, au concert, partager un moment entre amis ; thalassothérapie ou cure thermale une fois par an ; ostéopathie et/ou acupuncture : au rythme recommandé par le praticien.
5. Envisager une thérapie pour transformer les causes profondes qui vous mènent à l’épuisement.
Les produits de santé naturelle
Micronutrition de base du stress chronique : magnésium, complexe de vitamines B, vitamine C, omégas-3.
À cette base peut être ajoutée l’algue Klamath, pour maintenir une clarté d’esprit, et/ou une plante adaptogène :
– l’éleuthérocoque ou le ginseng, en particulier lors des changements de saison ;
– la rhodiola, en cas de déprime ou de dépression légère à modérée ;
– l’ashwagandha, en cas d’anxiété et de troubles du sommeil.
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