Portrait d'Entreprise
le silicium
Valérie Vidal
Petite histoire…
Dans l’environnement, le silicium se trouve dans le sable et les roches, sous forme de silice, insoluble, à l’état oxydé (SiO2). Dans l’eau et les végétaux, il est présent sous forme de silice (SiO2) mais aussi sous sa forme soluble, l’acide orthosilicique (H2SiO3). Certaines plantes en sont particulièrement riches : prêle, ortie, bambou.
Dans les années cinquante, le chimiste et chercheur Norbert Duffaut découvre une méthode pour synthétiser et stabiliser en solution le MMST (monométhyl-silane-triol), forme plus facilement utilisable par les organismes. Le produit a été utilisé par divers médecins, avec des résultats probants, mais il n’a pas beaucoup intéressé le monde médical et est tombé en désuétude.
Quels bénéfices pour la santé ?
Le silicium est présent dans tout le corps humain. C’est très certainement un des principaux acteurs des processus vitaux mais les mécanismes par lesquels il agit dans l’organisme sont très mal connus et font l’objet de spéculations. Il est en revanche évident, à la lumière des effets thérapeutiques obtenus, qu’il joue un rôle important dans le développement et le renouvellement du tissu conjonctif. Sa déficience aura donc des effets sur les os, les cartilages, la peau et les phanères, l’endothélium vasculaire.
N’étant ni synthétisé ni stocké, l’apport extérieur en silicium est nécessaire. Or l’alimentation moderne, pauvre en végétaux, en apporte de trop faibles quantités. Il est logique de se complémenter en silicium pour ralentir les effets du vieillissement et dans certaines situations pathologiques.
Dans quels cas l’utiliser ?
Le silicium est particulièrement intéressant dans toutes les situations nécessitant une régénération du tissu conjonctif :
- vieillissement cutané, psoriasis, acné, eczéma, cicatrisation ;
- ongles cassants, chute de cheveux ;
- arthrose, arthrite, tendinite, ostéoporose, consolidation des fractures, déchaussement dentaire ;
- brûlures, contusions, fractures, implantations dentaires, suite de chirurgie orthopédique ;
- prévention de l’athérosclérose, du risque vasculaire, varices.
Présentation
Les principaux produits proposés sur le marché sont :
– Les extraits de prêle ou d’ortie, qui contiennent de l’acide orthosilicique associé à des protéines ou à de la choline. Il s’agit de silice colloïdale. C’est un silicium minéral d’origine naturelle, biodisponible, mais dont l’assimilation cellulaire est estimée autour de 5 %.
– Le MMST, issu de la synthèse chimique, stabilisé par des acides aminés ou du citrate, avec des solutions qui ne peuvent en principe pas dépasser 0,04 %, au risque de précipiter. Le MMST a un haut niveau d’assimilation, estimé entre 50 et 70 %. C’est le seul pour lequel l’appellation silicium organique est justifiée. Mais son usage alimentaire est interdit depuis le 1er janvier 2010 sur avis de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Il était toutefois autorisé entre 2006 et 2010 et son utilisation massive n’a jamais révélé la moindre toxicité.
Mode d’emploi
De par la diversité de produits, aux formes et aux concentrations variables, il est préférable de vous référer aux conseils d’utilisation de chacun.
Voie cutanée : à privilégier dans tous les cas où la zone à traiter est accessible par la peau. Le MMST, sous forme de lotion, peut être appliqué sur la peau en imbibant une compresse. Il existe aussi sous forme de gel, plus facile d’utilisation.
Voie orale : la quantité de silicium à apporter à l’organisme dépend de nombreux facteurs ; on l’estime entre 40 et 160 mg d’acide orthosilicique par jour. Mais aucun apport de référence n’a été fixé à ce jour.