Portrait d'Entreprise

le curcuma

Valérie Vidal

Petite histoire…

Le curcuma (Curcuma longa) est une plante herbacée vivace, de la famille du gingembre, originaire du sud de l’Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice omniprésente dans la cuisine indienne, c’est un des principaux ingrédients du curry. Les médecines traditionnelles de l’Inde (médecine ayurvédique), de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l’Indonésie utilisent le curcuma depuis bien longtemps pour traiter les troubles digestifs, la fièvre, les infections, la jaunisse et autres problèmes hépatiques. Depuis une vingtaine d’années, des études scientifiques ont confirmé l’intérêt de cette plante. Les recherches sont toujours en cours, notamment dans le domaine de la cancérologie et de l’infectiologie.

Quels bénéfices pour la santé ?

La principale substance active isolée à ce jour dans le rhizome du curcuma est la curcumine, appartenant à la famille des curcuminoïdes. La curcumine (colorant naturel responsable de la belle couleur jaune du curcuma) est un puissant antioxydant, anti-inflammatoire, antithrombotique et hypocholestérolémique. Des études ont également montré les propriétés antibactérienne et antifongique de la curcumine et son efficacité contre certains micro-organismes dont Helicobacter pylori.

Enfin, la curcumine aurait la capacité d’entraver la croissance des tumeurs malignes et le développement des métastases.

Dans quels cas l’utiliser ?

Le curcuma peut être utilisé dans les cas suivants :

- troubles gastro-intestinaux (dyspepsie, ulcères, colites, maladie de Crohn…) ;

- protection cellulaire, notamment contre les effets délétères des polluants (pesticides, métaux lourds et différentes substances chimiques) ;

- régénération des cellules hépatiques (alcool, polluants, médications au long cours, etc.) ;

- prévention des cancers de l’intestin, du côlon, de l’estomac et du sein ;

- prévention du déclin cognitif et de la maladie d’Alzheimer ;

- états infectieux et inflammatoires de manière générale ;

- arthrose, polyarthrite rhumatoïde ;

- prévention des thromboses ;

- mauvais rapport entre le « bon » cholestérol (HDL) et le « mauvais » cholestérol (LDL) ;

- réduction des inflammations et des lésions de la peau et au cours des radiothérapies, mais aussi en cas d’eczéma ;

- accompagnement des traitements anticancéreux.

Mode d’emploi

En préventif : ajouter la poudre de curcuma dans l’alimentation (soupes, sauces crudités, céréales…) à raison d’une cuillerée à café par personne et par jour au cours d’un repas, avec un petit peu de poivre (environ 1 %) et d’huile végétale.

En curatif : les doses nécessaires sont de 600 à 1 200 mg de curcumine par jour, ce qui correspondrait à 2 à 4 cuillerées à soupe de poudre de curcuma. C’est pourquoi il est préférable d’avoir recours à des préparations de laboratoire proposées en gélules ou en extraits liquides. Pour la posologie, se référer aux indications du laboratoire et aux dosages de curcumine indiqués.

Précautions

- En cas de traitement anticoagulant ou antiplaquettaire : ne pas dépasser 300 mg de curcumine tous les deux jours.

- En cas d’ulcères gastroduodénaux et de calculs biliaires : ne pas dépasser une cuillerée à soupe, un jour sur deux.

- Eviter la prise de curcuma le jour des chimiothérapies et les jours suivants et, dans tous les cas, en parler avec son oncologue.

- Par principe de précaution, éviter de prendre de fortes doses de curcuma durant la grossesse et l’allaitement.

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Valérie Vidal

Praticienne de santé naturopathe et praticienne en EFT clinique. Spécialiste en bionutrition, gestion du stress et santé globale.
Consultations à Toulouse, Gaillac (Tarn) et par Skype.

infos : www.valerievidal.fr

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