Portrait d'Entreprise

le cassis

Valérie Vidal

Petite histoire…

Originaire d’Europe, le cassis, ou groseillier noir (Ribes nigrum), est un arbuste cultivé sous les climats tempérés de l’Europe et de l’Asie. Il produit de petites baies bleu-noir globuleuses et pulpeuses.

Déjà Hildegarde de Bingen (1098-1179) recommandait ses feuilles en onguent pour guérir la goutte. En 1712, l’abbé de Montaran le présente comme un « élixir de vie » dans un ouvrage qui lui est consacré. La culture du cassis devient très populaire en France au XVIIIe siècle, elle se développe surtout en Bourgogne où naîtra la fameuse crème de cassis…

Quels bénéfices pour la santé ?

Les bénéfices santé du cassis diffèrent selon la partie utilisée de l’arbuste.

La baie est très riche en vitamine C et en anthocyanes, ce qui lui confère des vertus antioxydantes. Les anthocyanes, de la famille des flavonoïdes, sont des pigments végétaux bleus ou pourpres qui colorent de nombreuses espèces de baies. Ils agissent favorablement sur le tonus des vaisseaux capillaires et sur la vue.

La feuille contient des rutosides (autres flavonoïdes) aux effets antioxydants, analgésiques, antiallergiques et anti-inflammatoires. Ces effets sont renforcés par la présence d’oligoproanthocyanidines (OPC). On parle d’une activité cortisone-like pour la feuille de cassis, ce qui veut dire que son action s’apparente à celle des corticoïdes.

Le bourgeon concentre à l’état latent les potentialités de la feuille et de la fleur. Il permet d’augmenter les capacités d’adaptation et la résistance globale de l’organisme. Il facilite l’action des autres bourgeons qui lui sont associés dans un traitement par gemmothérapie.

Dans quels cas l’utiliser ?

Les baies et leur jus :

- pour renforcer la résistance de l’organisme aux infections virales et bactériennes ;

- pour améliorer la faculté visuelle et dans la prévention des maladies dégénératives liées à l’oxydation tissulaire (DMLA, cataracte, etc.) ;

- dans les troubles de la microcirculation et en prévention des maladies cardiovasculaires ;

- dans les états de fatigue et les périodes de convalescence ;

- en cas de diarrhée fonctionnelle.

Les feuilles et les bourgeons :

- pour diminuer l’inflammation et la douleur dans les affections rhumatismales en général, et dans l’arthrose en particulier ;

- pour lutter contre les phénomènes allergiques : asthme, urticaire, rhinite allergique ;

- pour soutenir l’élimination rénale : dans les cures de drainage, pour combattre les œdèmes et la goutte, certains problèmes de peau comme l’eczéma sec, etc.

Mode d’emploi

Les baies peuvent se consommer telles quelles, fraîches ou séchées. Leur jus se prend à raison de 1 à 4 verres par jour.

L’infusion se prépare avec 30 à 50 g de feuilles par litre d’eau. Prendre une tasse matin, midi et soir, après les repas.

Extrait fluide en ampoules : de 1 à 3 ampoules par jour, avant les repas. Poudre totale en gélules : de 2 à 3 g à prendre en trois prises, matin, midi et soir, avant les repas, en traitement d’attaque et 1 g en traitement d’entretien.

En gemmothérapie, la posologie est de 10 à 15 gouttes, une fois jour, pour les macérats mères. Idéalement en association avec 1 ou 2 autres bourgeons. Pour la dilution homéopathique hahnemannienne 1 DH : de 50 à 75 gouttes, 2 fois par jour. A adapter en fonction des situations.

Le traitement doit être poursuivi jusqu’à disparition ou nette amélioration des symptômes.

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Valérie Vidal

Praticienne de santé naturopathe et praticienne en EFT clinique. Spécialiste en bionutrition, gestion du stress et santé globale.
Consultations à Toulouse, Gaillac (Tarn) et par Skype.

infos : www.valerievidal.fr

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