Portrait d'Entreprise

le konjac

Valérie Vidal

Petite histoire…

Originaire du Vietnam, le konjac (Amorphophallus konjac) est une grande plante vivace de la famille des aracées. Elle est cultivée en Chine, en Indonésie et au Japon. Son tubercule est couramment employé dans la cuisine asiatique en général et japonaise en particulier. Il est cuisiné frais, comme un légume, ou réduit en une fine farine, ingrédient de base pour la confection de diverses pâtes et vermicelles, dont les shiratakis.

Les Asiatiques utilisent aussi le tubercule du konjac depuis des temps immémoriaux pour faciliter le transit intestinal et l’élimination des toxines dans le système digestif.

Quels bénéfices pour la santé ?

Le tubercule du konjac renferme plus de 85 % de fibres solubles, notamment des glucomannanes. Ces fibres peuvent absorber un grand volume d’eau : un gramme de glucomannanes peut en absorber jusqu’à 200 ml ! De ce fait, pris avant les repas, le konjac se lie à l’eau dans l’estomac (et dans l’intestin grêle) pour former un gel dense et visqueux, ralentissant la vidange gastrique. Ce qui permet :

- de diminuer la sensation de faim et de réduire de manière significative la quantité de nourriture absorbée ;

- de ralentir le passage du sucre dans le sang, limitant par conséquent les risques de fringale et de grignotage, dus à une hypoglycémie réactionnelle ;

- d’inhiber la réabsorption intestinale du cholestérol sécrété par le foie.

Dans quels cas l’utiliser ?

Le konjac est utile :

- pour faire baisser le taux de cholestérol total, de cholestérol LDL, ainsi que le taux de triglycérides ;

- en cas de constipation légère ;

- pour réduire de façon modérée la glycémie chez les diabétiques de type II ou les personnes en surpoids ;

- en accompagnement d’un régime amincissant, notamment lorsque les quantités de nourriture ingérées sont trop importantes. Sans perdre de vue l’importance de la mastication sur la satiété : lorsqu’on mange lentement en mastiquant, on est plus vite rassasié et la faim revient moins vite. Le meilleur moyen de retrouver son poids de forme et de le conserver à long terme est d’apprendre à s’alimenter correctement, de façon équilibrée et individualisée, sans s’affamer et en préservant le plaisir de manger. A cela peut s’ajouter la nécessité de prendre en charge les émotions qui poussent à manger mal, ou trop.

Présentation

Le konjac est disponible en gélules de poudre et en vermicelles (shiratakis) à cuisiner.

Mode d’emploi

La dose quotidienne généralement conseillée est de 3 à 6 g de glucomannanes chez l’adulte, à adapter en fonction de l’effet recherché. Ce qui correspond en moyenne à 6 à 9 gélules et à 36 à 70 g de shiratakis. Chez l’enfant, maximum 100 mg de glucomannanes/kg de poids corporel par jour.

Gélules : prendre 2 ou 3 gélules, 3 fois par jour, de 30 à 45 minutes avant les repas, avec un grand verre d’eau. En cure de 3 semaines renouvelable. Vermicelles : plonger les shiratakis de 5 à 7 minutes dans de l’eau bouillante et les rincer à l’eau froide. Ensuite, les incorporer dans un bouillon, une soupe, un plat de légumes sautés… Pour un effet immédiat sur la satiété, il est préférable de les consommer en début de repas.

Précautions et effets indésirables

Le konjac peut parfois causer des gaz ou une faible diarrhée. Ces désagréments disparaissent généralement au bout de quelques jours ou plus rapidement si on diminue le dosage. Pour les éviter, commencer par de petites doses et augmenter progressivement.

La prise de konjac peut altérer l’absorption de certains médicaments pris simultanément. En cas de traitement antidiabétique, la glycémie doit être surveillée de près.

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Valérie Vidal

Praticienne de santé naturopathe et praticienne en EFT clinique. Spécialiste en bionutrition, gestion du stress et santé globale.
Consultations à Toulouse, Gaillac (Tarn) et par Skype.

infos : www.valerievidal.fr

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