confirmation - la bio diminue le risque de cancers

Une nouvelle étude INSERM/INRA montre que les consommateurs réguliers de bio ont un risque moindre de 25 % de développer un cancer par rapport aux non-consommateurs de produits bio ! Dans le suivi de la cohorte NutriNet-Santé réalisée sur une population d’adultes français, une nouvelle étude (Emmanuelle Kesse-Guyot et al., Jama Internal Medicine) vient d’être publiée, comparant le risque de développer un cancer chez les consommateurs de produits issus de l’agriculture biologique par rapport aux non-consommateurs ou consommateurs épisodiques d’aliments bio. L’analyse a porté sur un échantillon de 68 946 participants (78 % de femmes, âge moyen 44 ans) de la cohorte française NutriNet-Santé pour lesquels a été renseignée la consommation d’aliments bio ou conventionnels. Le résultat est sans appel puisque l’étude montre que les consommateurs réguliers de produits issus de l’agriculture biologique présentent un risque moindre de 25 % de développer un cancer par rapport aux non consommateurs ou consommateurs épisodiques. Ce risque moindre pour les consommateurs bio est encore plus marqué pour les cancers du sein en postménopause (-34 % de risque) et les lymphomes (-76 % de risque). Les auteurs de cette étude avancent deux hypothèses pour expliquer ce risque diminué : - La présence de résidus de pesticides synthétiques, beaucoup plus fréquente et à des doses plus élevées dans les aliments issus d’une agriculture conventionnelle comparés aux aliments bio. - Les teneurs potentiellement plus élevées en certains micronutriments (antioxydants caroténoïdes, polyphénols, vitamine C ou profils d’acides gras plus bénéfiques) dans les aliments bio. Les auteurs concluent que la promotion d’une alimentation biologique serait une stratégie de prévention des cancers prometteuse. « Générations futures se félicite de la publication de cette nouvelle étude qui montre clairement les effets protecteurs des aliments biologiques vis-à-vis du cancer, car les facteurs confondants possibles ont été considérés. » déclare François Veillerette, directeur de Générations futures. « Cela confirme par l’observation scientifique en vraie grandeur dans la population ce que Générations futures avance depuis toujours. Il faut maintenant que l’Etat développe une politique d’accès à l’alimentation biologique pour tous et un soutien encore accru à l’agriculture biologique nationale comme un levier important d’une vraie politique de prévention du cancer qui permettrait sans doute d’éviter des dizaines de milliers de cas de cette terrible maladie qui touche 400 000 nouveaux malades tous les ans (INCA, chiffres pour 2017). » ajoute-t-il.

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