présidentielles - un pacte pour une agriculture et une alimentation d’intérêt général

Avec sa croissance à deux chiffres (+20 %) représentant un marché de près de sept milliards d’euros, l’agriculture biologique s’affirme comme un secteur d’exception dans une économie nationale au ralenti et un marché agroalimentaire atone. Plébiscitée par de plus en plus de consommateurs soucieux de manger bon, sain et local, aura-t-elle une voix à la hauteur des réponses fortes qu’elle apporte en termes d’emplois, de vitalité économique sur les territoires, de solution à la crise agricole et écologique ?

Dans ce contexte, trois acteurs majeurs de la filière, la Fnab (Fédération nationale de l’agriculture biologique), la commission bio de Coop de France et le Synabio (syndicat professionnel des entrepreneurs, transformateurs et distributeurs spécialisés de la bio) ont lancé un Pacte bio, d’ores et déjà signé par plus de 1 100 élus locaux et parlementaires de toutes les régions et de tous les partis, afin de consolider et accélérer le développement de la bio en France.

L’enjeu est de faire de la France le premier pays bio d’Europe. Or, pour atteindre l’objectif d’au moins 20 % de surfaces agricoles certifiées bio en 2022 (contre moins de 7 % à l’heure actuelle), les candidats à l’élection présidentielle doivent s’engager. En signant ce Pacte, ils s’engagent à obtenir des prix rémunérateurs et équitables pour les agriculteurs-trices, à offrir des débouchés stratégiques pour les PME agroalimentaires implantées dans les territoires, à créer des dizaines de milliers d’emplois non délocalisables. Ils s’engagent aussi à créer un nouveau contrat de société entre agriculteurs-trices, entreprises de transformation et de distribution, et agriculteurs-trices au service de la création de valeur économique, environnementale et sociale dans notre pays.

A ce jour, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ont signé le Pacte. Les autres sont en réflexion…