Côté cuisine
La grenade
Valérie Cupillard
La grenade, un fruit du Moyen-Orient, accompagnait jadis les voyageurs des zones arides et les marins. Désaltérant, ce fruit peut se conserver jusqu’à deux mois après récolte.
La grenade, un fruit du Moyen-Orient, accompagnait jadis les voyageurs des zones arides et les marins. Désaltérant, ce fruit peut se conserver jusqu’à deux mois après récolte. Ses petits grains sont parfaitement protégés et restent juteux grâce à une peau épaisse qui durcit comme une écorce (traditionnellement utilisée pour teindre la laine en jaune).
Chaque grain est constitué d’un pépin enrobé d’une pulpe rouge et translucide. Riche en flavonoïdes et tannins, la grenade fait partie des antioxydants les plus puissants. Elle possède des propriétés antibactériennes et contient des vitamines C, B5, B6, du cuivre, du potassium, du bêtacarotène…
Il existe de nombreuses variétés de grenadiers dont certaines ne produisent que des fleurs. Le grenadier pousse dans les jardins méditerranéens et, pour le commerce de ses fruits, il est essentiellement cultivé en Turquie, en Espagne et en Inde. La saison qui débute en octobre permet de voir ce beau fruit à la peau rouge cuivré sur les tables des fêtes de fin d’année auxquelles il apporte une note décorative.
Un fruit lourd est garant d’une pulpe gorgée d’eau. Lors de l’épluchage, veillez à bien retirer les fines membranes jaunes qui séparent les compartiments remplis de grains, leur goût est amer.
On peut utiliser la grenade dans les recettes de chutneys pour apporter une saveur mi-sucrée mi-acidulée ou relever un plat de céréales (couscous, riz, millet). Le jus de grenade peut être ajouté dans une sauce à salade ou pour déglacer un plat.
Ces jolis grains écarlates égayent les salades de fruits et permettent une présentation festive de vos entremets (flans, panna cotta, semoule ou riz au lait…).