L’amandier fait partie de la famille des rosacées, comme le pêcher et le pommier. Il fleurit fin février et annonce déjà le printemps, même si le temps est encore froid. Avec ses fleurs blanches délicatement rosées, l’arbre offre un spectacle qui nourrit les yeux et le cœur au sortir de l’hiver !

 Il pousse sous le climat des régions méditerranéennes et la production bio provient de Provence, de Corse, d’Espagne, de Sicile… Récoltées en début d’automne, les amandes se conservent très bien plusieurs mois. En hiver, on peut les faire griller dans leur coque pour les casser et les déguster enrichies d’un petit goût toasté. Pour retrouver le goût de l’amande fraîche, il faut les faire tremper dans un bol d’eau pour les réhydrater une nuit avant de les éplucher.

L’amande est réputée pour sa richesse en acides gras essentiels, en vitamines E et B, en minéraux (magnésium, calcium, manganèse, phosphore, potassium, zinc, fer…). Elle est source de phytostérols (dont l’action est bénéfique pour la gestion du cholestérol) et en fibres solubles. C’est l’une des noix les plus riches en protéines végétales. L’amande fait partie des aliments classés comme alcalinisants : l’utiliser en cuisine permet de contribuer à l’équilibre acido-basique de l’organisme.

Entière, effilée, en poudre, en purée ou en lait végétal, l’amande se décline sous toutes les formes. Ajoutez-en quelques-unes dans un plat de céréales (riz, millet, quinoa…) ou une salade tiède de légumes (brocoli, haricots verts, chou-fleur…). Utilisez la poudre pour préparer des crumbles salés ou sucrés, des pestos ou des pâtes à tartiner et, bien sûr, dans les clafoutis et les gâteaux. Décorez les tartes et les entremets avec des amandes effilées. La purée d’amande fait office de beurre végétal, ce produit plein de ressources permet de préparer soi-même des crèmes et laits végétaux en un tournemain.